Voici les multiples éclats de l’amour d’un père et d’une fille qui tentent une dernière fois de se rejoindre.
Voici l’absolu de l’amour qui exige tout et n’entend rien. Le père n’est plus qu’un très vieil homme fatigué, alors que l’enfant devenue femme s’accroche éperdument à l’image lumineuse du père Mythique, du père Esprit. Voici l’amour prison qui pousse la jeune femme à se révolter, à se laisser aller un moment à la violence du désir, cherchant en vain à se libérer du lourd poids mort d’une enfance jadis façonnée par le père.
Voici l’amour d’après le deuil: au mythe, au rêve se substitue la réalité. A l’être idéalisé succède peu à peu le portrait d’un père à l’humanité poignante et si fragile…
Et bien d’autres éclats encore, implacables et doux comme l’amour, et comme lui crépusculaires, oscillant sans cesse entre le jour et la nuit, la spiritualité et le désespoir, la mort et la vie.